Textes et Documents » Catégorie : Evénements culturels

📂 Le plus prestigieux prix littéraire du Québec décerné à Joël Des Rosiers, un écrivain d’origine haitienne

Texte reçu le 7 novembre 2011

Par Robert Berrouet-Oriol (1)

Le Prix du Québec / Prix Athanase-David 2011 (2), le plus prestigieux prix littéraire du Québec, sera décerné le 8 novembre prochain à la Salle du Conseil législatif de l’Hôtel du Parlement, dans la ville de Québec, au poète, psychiatre et essayiste Joël DES ROSIERS pour l’ensemble de son oeuvre. Le Prix Athanase-David a été créé en 1977 lorsque, « pour refléter la richesse et l’essor de l’activité culturelle, artistique et scientifique dans la société québécoise », le gouvernement a instauré les fameux « Prix du Québec ». Le Prix Athanase-David est l’un des douze Prix nationaux que le Québec accorde chaque année dans des domaines tels que les arts visuels (Prix Paul-Émile-Borduas), les sciences naturelles et le génie (Prix Marie-Victorin), la promotion de la langue française (Prix Georges-Émile-Lapalme) la création ou le développement d’institutions de recherche ou l’administration et la promotion de la recherche (Prix Armand-Frappier). (suite…)

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📂 Hommage de Karim Akouche de la Traversée à l’écrivain Gary Klang

L’écrivain Gary Klang a été doublement honoré le samedi dernier, 29 octobre 2011, par la Kabylie (Algérie), via la troupe la Traversée, d’une part ainsi que par le premier ministre du Québec, Jean Charest, et le Gouvernement québécois.

Ces hommages amplement mérités rejaillissent sur Haïti et toute la littérature haïtienne.

Ci-après l’hommage de Karim Akouche de la Traversée.

Texte reçu le 1er novembre 2011,
Courtoisie d’Alix Renaud et de Denise Bernhardt, SPF – Déléguée pour Haïti

Gary Klang. photo © Paul Labelle Montréal, 1998À qui veut définir mon ami, mon frère, Gary Klang, je demande que l’on retienne au moins deux grâces, celle de la langue et celle du sens. Sa plume est ciselée. Sa verve est sagace. Avec une dextérité singulière, il a trempé sa plume dans le soleil, le sang et larmes de son île. Non, sans aucune tristesse, car, il a su marier tour à tour, et avec brio, la force poétique d’Apollinaire, la noirceur de Céline, l’humour grivois, mais attendrissant, de Rabelais et l’absurde de Camus.

Depuis son premier recueil, Ex-île, jusqu’à son dernier, Toute terre est prison, en passant par ses romans, L’île aux deux visages, œuvre de référence pour qui veut comprendre la grandeur et la décadence
de l’île, L’adolescent qui regardait passer la vie, son essai, Je ne veux pas mourir chauve à Montréal, son recueil de nouvelles, Kafka m’a dit, et bien d’autres livres que je ne citerai pas ici, Gary a su combiner les mots, inventer des concepts originaux et façonner des personnages insolites. (suite…)

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📂 Billet aux Ateliers Jérôme

Par Robenson D’Haïti
Pasko au travail
Pasko au travail

Voila déjà deux jours, Mireille (1), que je reviens de l’exposition que vous tenez à votre galerie. Tout autant, ou peut-être encore plus, que les autres expositions tenues aux Ateliers Jérôme en prélude au 25ème anniversaire, celle-ci m’a marqué, surtout par la force mobilisatrice de son titre double : Pasko, l’infini du même, le même à l’infini. L’artiste serait-il cet espace, le même, à la fois délimité et sans bornes ? Ou serait-il cet espace, encore le même, explorant sans cesse ses propres frontières pour les balayer ? S’agirait-il de ce Pierre-Pascal Mérisier, Pasko(2), le même, mais toujours tendu vers de nouveaux espaces du Verbe ? Les questions se multiplient à l’infini. (suite…)

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📂 Gesner Armand, un créateur d’ambiance

Article reçu le 24 juin 2009 des Ateliers Jérôme

Par Robenson d’Haiti
Gesner Armand (1936-2008), dessinateur et aquarelliste, qui se déroule en ce moment aux Ateliers Jérôme, est à tous points de vue une exposition bien montée : des oeuvres inédites, une intéressante documentation sur l’artiste et un catalogue soigneusement préparé. Imaginée comme un parcours rétrospectif, cette présentation rassemble une sélection de près d’une quarantaine d’oeuvres graphiques contenues entre deux volets : le dessin et l’aquarelle pour couvrir cette  carrière de cinquante trois ans, (le plus ancien dessin, une gouache titrée Abstraction I, date de 1954), rendre compte ainsi, partie à partie, de l’important fonds tiré de la créativité de l’artiste, cerner les moindres nuances de sa sensibilité et comprendre la genèse du graphique Armand. (suite…)
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📂 Le réquisitoire de Marie-Hélène Cauvin : un face-à-face pour ne pas se retrouver dos-à-dos

Texte réçu le 30 avril 2009

Par Robenson d’Haiti

Respect pour le troisième accrochage des Ateliers Jérôme qui s’étendra jusqu’au 15 mai 2009. Et, Honneur à Marie-Hélène Cauvin, cette passionnée du papier. Du papier et non du pas pillé, camarades. Ce pas, on s’en souvient encore, qui a abouti à 1804 et à des milliers de promesses. Mais, grand pas pillé au fil du temps et pas à pas!

Face à ce pillage du pas historique gigantesque, chaque papier de l’artiste s’ouvre en soi-même un espace dialogique où la parole se refuse avec hardiesse la charge du silence. Et, fait du bruit pour engager un face-à-face sans lequel on risque de se retrouver, vous et moi, dos-à-dos. De ce point de vue, il importe de noter que parmi les vingt-cinq dessins accrochés, quatorze s’envisagent comme une enquête sur « l’Autre » dans ses habitudes et dans son expérience étrange de la vie. (suite…)

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