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📂 Retour aux années tumultueuses?

« Le cynisme, l’égoïsme, le chacun pour soi, ça finit par puer très, très fort. »
Morel, François. Je veux être futile à la France. Paris: DeNoel/France Inter, 2013 (14 décembre 2012).

 

cynique
Le cynique

On l’avait vu dans les années 2001-2004, et l’histoire nous rapporte les événements de la fin de l’année 1956 et des neuf premiers mois de 1957. On voulait alors se défaire d’une personne, et pour ce, on a pris les grands moyens qui se sont révélés déstabilisateurs, en ciblant tout, même ses propres partenaires.

Aujourd’hui, on a l’impression de revivre ce cauchemar. On veut renvoyer un président provisoire et, au lieu d’encourager les parlementaires à privilégier les intérêts suprêmes de la nation et à se réunir en assemblée nationale pour lui donner, s’il le mérite vraiment, un vote de non reconduction, on lance alors dans la rue ses hordes « lourdement armées » qui ciblent les rares entreprises fonctionnant encore dans le pays et certains hôtels [1]. (suite…)

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📂 Sixième Symposium International annuel du Centre de Spiritualité et de Santé Mentale (CESSA): Université Notre-Dame d’Haïti (UNDH) : 17-19 Juin 2016

Texte reçu le 17 juin 2016

Thème :

Thérapie Communautaire Intégrée, Santé Mentale Intégrative: Vers une Collaboration Multidisciplinaire et une Intervention Multimodale

 

Chers participants

Chers intervenants,

Père Wismick Jean-CharlesJe vous souhaite la plus cordiale bienvenue à ce sixième symposium international du Centre de Spiritualité et de Santé Mentale (CESSA), de la Province Montfortaine d’Haïti, en collaboration avec l’Université Notre-Dame d’Haïti. En effet, ce symposium annuel international, qui se déroule cette année à l’hôtel Montana de Pétionville, du 17 au 19 juin 2016, réfléchit sur le thème : « Thérapie communautaire intégrée, santé mentale intégrative : Vers une collaboration multimodale ».

Ce symposium, en posant la problématique de la thérapie communautaire s’inspire du modèle écologique de Urie Bronfenbrenner (1979, 1986). Dans son sens le plus large, ce modèle  écosystémique conçoit plutôt l’environnement ou la communauté comme un ensemble de structures imbriquées les unes dans les autres. (suite…)

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📂 La politique de l’absurde

Le Choix Décisif, 2006. Photo de Gilbert GarcinLaissons de côté les définitions de l’absurde qu’ont pu donner les philosophes, les psychologues et les dramaturges. Pour nous, l’absurde, c’est la complaisance dans les contradictions, c’est l’adoption permanente d’une attitude tendant à créer des chocs sociaux, ce sont les décisions conscientes qui empêchent notre élan, compromettent notre souveraineté, ou pire, accélèrent notre destruction.

De cette vue, nous pouvons dire, nous qui observons de très près les événements qui se déroulent en Haïti depuis plus de 20 ans et avons une nette notion de l’histoire du pays, que nous vivons une situation des plus absurdes avec la fin du mandat du président provisoire, Jocelerme Privert, selon l’Accord du 6 février qui stipule dans son article, paragraphe 7 : (suite…)

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📂 Macabre et honteuse!

Texte reçu le 10 juin 2016

Par Jean A. Cyriac
honteNous venons de découvrir une photo publiée par l’agence Associated Press (AP) et prise par un photographe Haitien le 7 juin dernier lors d’une manifestation des partisans du PHTK, parti de l’ancien président Joseph Michel Martely.

« Macabre et honteuse! », ce sont les mots qui nous viennent à l’esprit.

Cette photo que nous refusons de publier sur ce site, montre un partisan du-dit parti versant du rhum dans ce qui a été la bouche d’un cadavre allongé dans un cercueil. Ce dernier, disent-ils,  représente le président provisoire, Jocelerme Privert, dont le mandat, d’après les termes de l’Accord de  février 2016 arrive à terme le 14 juin. Est-ce bien l’image du pays que nous voulons projeter au monde? (suite…)

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📂 Maman, ma force et mon guide

Chère maman,

De ton vivant, tu attendais toujours, le jour de la Fête des Mères, une lettre de ce genre, écrite, non de façon rituelle, mais avec ce trop-plein d’amour filial. Après ton départ en 2010, j’ai continué à t’écrire chaque année en me disant, à chaque fois, que ce sera la dernière et que la prochaine fête des mères, je te laisserai deviner mon amour. Et me voilà donc, cette année encore, en train d’établir avec toi ce rapprochement épistolaire qui me réconforte tant.

Laisse-moi tout d’abord te dire, chère maman, que je commence à sentir le poids des ans. Je ne suis plus aussi agile, aussi perspicace. J’atteins cet âge où chaque jour devient une bénédiction.

(suite…)

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