Textes et Documents » Catégorie : Littérature

📂 Haiti, mon pays: Debout et en avant!

Texte reçu le 19 novembre 2022

Texte de Père Godefroy Midy sj.
Haïti, mon pays, tu ne périras pas.
Tu as une mission,
Celle déjà commencée depuis 1804 :
COMBATTRE L’ESCLAVAGE.

Ta soif de liberté est ta très grande force,
Une soif qui plaît à Dieu,
Lui, notre citadelle.
VIVE LA LIBERTÉ!

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📂 Peut-on vraiment « aimer la peur »?

“Joubert est un homme heureux… Alors il a fini par aimer la peur.”

C’est ce constat qu’a fait Yanick Lahens, auteure des Douces Déroutes (Le Mans [France] : Editions Libra Diffusion; 2019; chap. 19, p. 153) à propos de Joubert connu dans le monde du crime sous l’alias “Jojo Piman Pike”.

Joubert est l’un des personnages du roman avec une éducation rudimentaire. Pour survivre et obtenir un semblant de respect dans son milieu, il s’allie à un gang spécialisé dans l’accomplissement des basses besognes pour le compte de certaines autorités et des membres de l’élite financière. Son expérience de la rue et des gangs lui a fait comprendre que dans une ville comme Port-au-Prince, le malheur guette à tout moment un jeune homme (p. 146), surtout si celui-ci est identifié à un gangster, qui tue des personnalités respectables sur commande. Alors il a peur. Mais est-il vraiment arrivé à aimer cette peur parce qu’il connaît des moments d’auto-satisfaction?
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📂 Lettre à Paulette Poujol Oriol : Page retrouvée

Texte reçu le 11 mars 2014

Paulette Poujol-Oriol, éducatrice, écrivaine et dramaturge, décédée le 12 mars 2011. Cette lettre lui fut adressée à titre posthume le lendemain de sa disparition par Marie-Alice Théart, écrivaine, critique d’art et animatrice à Festival Arts de Pétion-Ville.

C’est avec une grande émotion que nous la partageons avec nos visiteurs avec l’espoir surtout d’aiguiser la curiosité des jeunes, de ceux et celles qui ne l’ont pas jamais connue.

Honneur!


Ce trois mars, dans une enveloppe déposée par Georges sur ma table de travail et qui annonce notre ultime échange épistolaire, repose une carte recouverte de ton écriture aux jambages amples me faisant penser à l’élégance de ta main.

Tu m’écris, je te cite :

« Mon petit volcan, le rire n’est pas la forme la plus efficace contre le désespoir. Courage ma chérie, nous les aurons ». Je me mets alors, à remonter le temps, grâce auquel, je me suis enrichie de ton affectueuse amitié, de nos bavardages souvent précipités (si tu es prise par d’autres pensées), ou très longs et croustillants (si tu en as le loisir). Moi, t’écoutant, toi, poussant le raffinement du langage jusqu’à la perfection. Il me prend envie, de revivre nos rencontres du vendredi. On s’invite mutuellement, toi, Adeline, Lucienne, Denise, Nounette et moi la benjamine. Autour d’une bonne table, tu es une gourmande heureuse de littérature et de victuailles. Nous nous cramponnons à nos rires, les unes aux autres, partageant nos confidences. Pour un moment, nous connaissons une oasis de paix, un bain d’amour. (suite…)

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📂 Communiqué de Mémoire d’encrier: Décès de de l’écrivain Raymond Chassagne

Texte reçu le 27 mai 2013

Raymond-ChassagneMémoire d’encrier a le regret d’annoncer la triste nouvelle du décès de l’écrivain Raymond Chassagne, survenu tôt le lundi 27 mai à l’âge de 89 ans, suite à son hospitalisation sur la rive Sud de Montréal. Mémoire d’encrier présente ses condoléances à ses enfants, Alex, Karine et Boris.

Né le 13 février 1924 à Jérémie (Haïti), Raymond Chassagne est un ancien officier de l’Armée, qui a connu l’exil après un procès politique et une incarcération de neuf mois, dans les prisons de François Duvalier. Séjournant aux États-Unis de 1959 à 1966, et ensuite au Canada où il obtient un diplôme de maîtrise à l’Université McGill en 1975, avec un mémoire portant sur l’œuvre poétique d’Aimé Césaire. (suite…)

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📂 Shirley Pierre-Louis signe son « En quête du bonheur »

Texte reçu le 20 juillet 2012

Par Robenson D’Haïti
Couverture du roman: En quête du bonheurAnabelle, la protagoniste du roman, ne se résigne pas. Elle part à la recherche de ce qui aurait pu se produire. Ce faisant, elle remet en question l’accompli. Elle n’hésitera pas à se hasarder dans un passé pas trop lointain, mais flou, dût-elle aller jusqu’à dérégler l’horloge et remonter le temps pour actualiser son passé où vivent des hommes qui auraient pu faire son bonheur. Son mariage achevé ne l’achèvera pas.

Dans le texte accroche, on lit : « Une jeune fille insatisfaite de sa vie maritale actuelle caresse le rêve fou de se projeter en arrière pour voir ce qu’elle serait devenue si elle s’était liée à d’anciens courtisans. » Ainsi son mari, William Cannelle, vivra-t-il dans une violence conjugale silencieuse sur le plan psychique pendant deux ans. Les nombreuses qualités de William ne répondent pas aux critères prédéfinis par Anabelle qui se voit plutôt marié à un partenaire bien positionné. Elle tente incessamment de refabriquer son époux : « Trouve-toi un meilleur emploi pour faire face à toutes ces dépenses. Ne reste pas les bras croisés !(…) J’aimerais m’offrir certains plaisirs sains avant d’embrasser la routine maternelle… Si je te demande d’aller au cinéma, tu dois utiliser ta calculatrice une dizaine de fois pour savoir si tes économies te le permettront. » (suite…)

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