Elections du 7 février 2006

A New York, Miami, Boston, Montréal où se concentrent les émigrés Haïtiens, on ne se fait pas beaucoup d’illusions sur ces élections qu’on ne peut toutefois pas faire semblant d’ignorer. On s’attend surtout à des dérapages et rares seront ceux qui s’aventureront en Haiti pendant cette période. Déjà la compagnie aérienne, « American Airlines », qui détient presque le monopole des liaisons entre Port-au-Prince et les États-Unis, vient d’annoncer une suspension de ses vols vers la capitale haïtienne, la veille et le jour des élections.’
Le bureau qui, avec ses 150 ordinateurs,
servira de centre de tabulation où se dérouleront les opérations de comptage des voix
après le vote du 7 février prochain.

Les étrangers, quant à eux, surveillent de très près la préparation de ces joutes; certains diront mêmes qu’ils en sont les principaux commanditaires et y ont investi gros. Malheureusement, leurs priorités et celui du peuple bien souvent ne convergent pas 1.

J.A.

  • Durant la précédant le renvoi du président Aristide, le 29 février 2004, le « National Endowment for Democracy » (NED), une organisation fondée par le Congrès US en 1983 sous l’administration du président américain Ronald Reagan pour remplacer les programmes actions clandestines de la CIA envers les sociétés civiles, s’était infiltré dans les toutes les sphères d’actions de la société en finançant, à travers des organismes proxi, des groupes sympathiques et réceptifs.