Textes et Documents » Simon Dieuseul Desras

📂 Accord tripartite du 29 décembre 2014

Cet accord fut signé quatre jours après la désignation d’Evans Paul à la tête de la Primature entre le président Joseph Martelly et les présidents du Sénat, de la Chambre des Députés et du Conseil Supérieur de la Police Judiciaire (CSPJ), respectivement Simon Dieuseul Desras, Jacques Stevenson Timoléon et Anel Alexis Joseph, en vue d’une solution à la crise née de la non-tenue des élections législatives et municipales.

Selon cet accord, le Conseil électoral sera reconstitué, le mandat des députés sera prolongé jusqu’au 24 avril 2015 et celui des sénateurs dont le mandat arrivait à terme jusqu’au 9 septembre.

Les parlementaires, quant à eux, ont convenu de voter la loi électorale, et ratifier le premier ministre désigné.

Texte de l’Accord

1. Michel Joseph Martelly, agissant tant en sa sa qualité de chef de l’État que comme chef du pouvoir Exécutif, représentant le Pouvoir exécutif;

2. Simon Dieuseul Desras et Jacques Stevenson Timoléon, respectivement président du Sénat et président de la Chambre des Députés, représentants le pouvoir législatif;

3. Anel Alexis Joseph, agissant tant en sa qualité de président de la Cour de Cassation que comme président du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire, représenta du pouvoir judiciaire;

accord_tripartite20141229
De gauche a droite:
Député Timoléon, Sénateur Desras, Président Martell et Mtre Anel Joseph

(suite…)

...lire le texte »»

📂 Adresse du Président du Sénat, Simon Dieuseul Desras, à la Nation

Texte reçu le 17 novembre 2014

Simon Dieuseul Desras, Président du Sénat de la RépubliqueDistingués Collègues du Bureau du Sénat,

Sénateurs de la République,

Députés des différentes circonscriptions électorales du pays,

Amis et partenaires étrangers de la Communauté internationale présents en Haïti,

Jeunesse haïtienne de nos villes et de nos campagnes.

Haïtiennes et Haïtiens de toute condition, de toute situation et de tout statut social, politique et religieux vivant en Haïti et à l’étranger;

Peule haïtien,

Je m’adresse à vous, mandaté par mes Pairs, depuis cette Tribune historique de la Présidence du Sénat de la République où jadis, et hier encore en 1915, siégeaient et tonnaient des Sénateurs remarquables comme Stenio Vincent, Seymour Pradel, Pauléus Sanon, Edouard Pouget, Georges Léger, etc., qui, face aux défis de l’heure, se sont opposés aux forces antinationales de la conjoncture. Porte-Parole autorisé du Sénat de la République dans toutes ses composantes, je souhaite un joyeux anniversaire patriotique à tous les Combattants de la Dignité et de la Liberté, aux Défenseurs des droits, aux filles et aux fils du Fondateur de cette Patrie, le général Jean-Jacques Dessalines le Grand! (suite…)

...lire le texte »»

📂 Accord de El Rancho signé le 14 mars 2014: Texte intégral

L’accord politique dit d’El Rancho fut le résultat de plusieurs rencontres entre l’Exécutif, les membres du Parlement et des partis politiques sous les auspices de la Conférence épiscopale qui s’était soustraite de la plateforme « Religion pour La Paix »(1).

Cet Accord qui contient quatre parties et 14 articles fut signé le 14 mars 2014 par le président Joseph Michel Martelly, les présidents du Sénat et de la Chambre des Députés, Desras Simon Dieuseul et Steevenson Thimoléon, le facilitateur principal, le cardinal Chibly Langlois.

Reçu avec optimisme et salué par divers secteurs de la société civile d’Haïti et des instances internationales qui y voient une volonté des secteurs politiques représentés de sortir de la crise électorale, il n’est pourtant pas bien vu par des secteurs de la classe politique dont certains relèvent son caractère inconstitutionnel.


Signature de l'Accord de El RanchoVu la Constitution haïtienne;

Vu la Déclaration Universelle des droits de l’homme;

Vu la loi électorale du 27 Novembre 2013, publiée le 10 Décembre 2013;

Vu la loi portant formation, fonctionnement et financement des Partis politiques publié le 16 janvier 2014 ;

Vu le Protocole de Médiation adopté à l’Hôtel Karibe Convention Center le 22 janvier 2014 et signé à l’hôtel El Rancho le 24 janvier 2014 par la Médiatrice et les trois Parties à savoir : l’Exécutif, le Parlement, les Partis Politiques;

Considérant qu’au regard de la situation politique du pays, la Conférence des Évêques d’Haïti (CEH), dans sa note pastorale du 27 Septembre 2013, a proposé ses bons offices pour aider les acteurs politiques et ceux des Pouvoirs de l’État à dialoguer;

Considérant que cette proposition a été favorablement accueillie par le Président de la République ;

Considérant qu’après consultation, les trois Parties susdites ont accepté la médiation de la Conférence des Évêques d’Haïti; (suite…)

...lire le texte »»

📂 Parlement Haitien: Appel à la Nation

Texte reçu le 24 février 2012

Simon Dieuseul Desras, Président du Sénat de la RépubliqueL’histoire d’Athènes, la cité grecque qui propulsa la citoyenneté à la dimension d’un sacerdoce, nous offre un exemple exaltant de patriotisme et de fidélité à la légalité démocratique.

Socrate, le philosophe, présenté par l’oracle de Delphes comme le plus sage des hommes, inconditionnellement assujetti à l’ordre de la Cité, a été écroué et condamné à mort sous la férule d’une loi injuste…

Pressuré par ses amis de s’évader de prison, il préféra la mort à l’idée d’enfreindre les lois d’Athènes qui lui avaient permis de s’épanouir, d’enseigner, de philosopher, de rechercher la vérité. Pour Socrate, la liberté de penser est sans bornes, alors que la liberté d’agir est toujours limitée et soumise aux lois. Il faut obéir en actes et non en pensée aux prescrits des pouvoirs établis. L’esprit critique n’est pas l’esprit de rébellion. Il ne s’oppose pas au premier devoir du citoyen à l’égard de la Cité : l’obéissance. (suite…)

...lire le texte »»

📂 Lettre ouverte au Président de la République son Excellence Monsieur Joseph Michel Martelly

Texte reçu le 3 février 2012

De Simon Dieuseul Desras
Port -au-Prince, le 2 février 2012,

Monsieur le Président,

J’ai l’honneur, en ma qualité de président du Sénat de la République, de souligner à votre haute attention que votre ascension à la présidence d’Haïti exprime un choix, porteur d’espoir mais pétri d’exigences.

Simon Dieuseul Desras, Président du Sénat de la RépubliqueVous êtes tenus, à l’égal du simple citoyen, au respect des civilités courantes, telles la politesse, la courtoisie, la tolérance qui balisent la proximité et la convivialité humaines.
Vous êtes tenus, au même titre que vos pairs des grands pouvoirs de l’Etat, au respect de l’éthique républicaine.

Monsieur le président, votre comportement, à la tête de la magistrature suprême de l’Etat, a agressé la morale moyenne et consterné un grand nombre de citoyens. Vos propos grivois, vos gestes déplacés, votre propension à la provocation et au scandale ne reflètent pas l’image d’une existence vouée à une cause noble qui déborde l’ordinaire et le commun. Le grotesque des scènes auxquelles vous nous avez habitués, dont celle d’hier soir, à la résidence officielle du Premier Ministre, en présence de nombreux députés et sénateurs, témoigne de votre manque d’étoffe et de votre inaptitude à faire partie de cette galerie d’hommes auxquels la patrie devrait vénération et reconnaissance. (suite…)

...lire le texte »»