Les vodouisants célèbrent des dieux de leur panthéon : le Gédé. Le Gédé, dans le panthéon vodou, demeure cette déité suprême qui règne sur toute la Guinée1, lieu de retour des âmes défuntes. Il facilite ainsi le passage sans heurts de celles-ci vers leur terre ancestrale.
Participants à un rituel vodou au cimétière de Port-au-Prince 1er November 2010 (AP: Photo de Ramon Espinosa)
A l’ombre de la cathédrale dévastée par le séisme du 12 janvier, plusieurs milliers de chrétiens catholiques émus, dont le président haïtien, René Préval et son épouse, ont assisté le samedi 23 janvier 2010 dans la ferveur aux obsèques de leur chef spirituel, Mgr. Serge Joseph Miot, archevêque de Port-au-Prince, et de son vicaire général tués lors du séisme.
Une religieuse se rendant aux funérailles
de l’archevêque de Port-au-Prince, Mgr. Serge Miot
et du vicaire général Mgr. Charles Benoit. (Photo de Ramon Espinosa)
À Monseigneur Louis Kébreau,
Archevêque de Cap-Haïtien et
Président de la Conférence épiscopale d’Haïti
Ayant appris avec une extrême tristesse le tremblement de terre qui vient de frapper si durement la capitale du Pays, je tiens à vous assurer, ainsi que tous les fidèles de l’Église qui est en Haïti, de ma très grande proximité spirituelle et de ma prière fervente pour toutes les personnes touchées par cette catastrophe. Je demande à Dieu d’accueillir dans la paix de son Royaume tous ceux qui ont trouvé la mort dans le séisme, en particulier Mgr Serge Miot, Archevêque de Port-au-Prince, qui a partagé le sort de tant de ses fidèles au nombre desquels figurent des prêtres, des personnes consacrées et des séminaristes. (suite…)
📅 Texte publié le Dimanche 17 janvier 2010 à 23h34
Notre bicolore, l’un des symboles de notre identité,
à l’image de notre pays, est déchiré.
Mais aussi longtemps que les couleurs et l’armoirie sont visibles,
il continuera à flotter.
Nous sommes déchirés en perdant une partie de nos compatriotes,
mais ne sommes pas terrassés
Nous surmonterons ces épreuves avec la grâce de Dieu
qui a fait de nous un peuple djam (résistant et vaillant)
et qui aujourd’hui souffre avec nous. (Photo de Ricardo Arduengo)
Le tremblement de terre du 12 janvier 2010, d’une magnitude de 7.1 sur l’échelle de Richter, détruisit plus de 50% des grand édifices de la capitale. Les Port-au-Princiens ont assisté avec une grande émotion l’effondrement des bâtisses qui faisaient leur fierté dont le palais national, le palais de justice etc… Nous avons essayé de dresser une liste de ces édifices. Elle est loin d’être exhaustive et sera révisée et augmentée aussi souvent que possible.
♦ Administration générale des postes.
♦ Archevêché de Port-au-Prince
♦ Bibliothèque de Léogâne: effondrée
♦ Bibliothèque de Petit-Goâve: fendue en deux (suite…)