Textes et Documents » Catégorie : Diplomatie

📂 Endoctrinement de nos jeunes à l’étranger

Attention endoctrinement
Une génération qui va nous échapper

Pour un parent, envoyer un enfant étudier à l’étranger ajoute à sa dose quotidienne d’inquiétudes. Il se soucie de la sécurité de cet enfant évoluant désormais loin du relatif confort du foyer, surtout quand la faculté où il s’est inscrit relève d’une université située en plein  milieu urbain avec un campus pouvant couvrir nos grands villages. Il se pose constamment des questions sur la qualité de son régime alimentaire et la fréquence des repas. Ses cauchemars sur la décence, la vertu, ou l’estime de soi de ses nouveaux amis et camarades deviennent plus fréquents. Bref, il s’inquiète au quotidien de son bien-être.

Cependant, l’endoctrinement systématique dans les salles de classes ou sur le campus agrémenté de projections racistes demeure souvent une possibilité qui échappe aux parents qui ont pris cette décision après d’énormes sacrifices. (suite…)

...lire le texte »»

📂 Commission binationale de haut niveau Haïti-République Dominicaine: Déclaration de Jimaní

Les représentants des Gouvernements de la République d’Haïti et de la République Dominicaine ont noté des avancées réalisées à l’issue de la deuxième réunion de la Commission binationale de haut niveau Haïti-République Dominicaine; la première réunion ayant eu lieu le 7 janvier dernier.

Cette deuxième réunion témoigne de la qualité des relations entre les deux pays et leur volonté d’approfondir la coopération dans les domaines prioritaires de l’agenda bilatéral.

Les représentants des deux pays ont reconnu les progrès réalisés ainsi que le travail effectué par la Commission binationale de haut niveau.

La rencontre a eu lieu en présence des représentants internationaux, notamment du Chancelier de la République bolivarienne du Venezuela, Elias Jaua, que les deux Etats ont remercié pour son accompagnement.

La réunion a porté sur les questions touchant la migration, les douanes, la sécurité et l’environnement.

Les deux délégations ont signé des accords entre les institutions douanières, de l’agriculture, de l’environnement et de la lutte contre le trafic illicite de la drogue. (suite…)

...lire le texte »»

📂 Déclaration conjointe entre le gouvernement de la République d’Haïti et le gouvernement de la République Dominicaine

Les représentants des Gouvernements de la République d’Haïti et de la République Dominicaine se sont réunis à la ville frontalière de Ouanaminthe (Juana Mendez), le mardi 7 janvier 2014, dans le cadre de la reprise du dialogue initié par les Présidents Danilo Medina et Michel Martelly à la République Bolivarienne du Venezuela, lors du deuxième Sommet spécial ALBA-PETROCARIBE.

Les deux pays ont convenu de qualifier d’historique le dialogue franc et les avancées réalisées dans la quête de solution conjointe.

Aux fins d’avancer sur un agenda commun aux deux nations, une méthodologie de travail et les questions à discuter lors des prochaines réunions ont été arrêtés par les parties au cours de cette rencontre. Il a été également convenu que des réunions régulières se tiendront chaque premier lundi du mois, alternativement en Haïti et en République Dominicaine.

La prochaine réunion se tiendra le 3 février prochain en territoire dominicain (suite…)

...lire le texte »»

📂 Du pouvoir inconditionnel à l’indifférence absolue

Texte reçu le 13 septembre 2011

Par Jean L. Théagène

« On peut parce que l’on croit pouvoir »
(Virgile dans l’Enéide)

Le Pouvoir est un virus qu’on attrape et dont on guérit difficilement. Cette maladie n’épargne pas la plupart des leaders haïtiens en mal de messianisme. Chacun d’eux se croit investi d’une mission permanente de sauvetage de la Patrie ballotée par les raz de marée épisodiques d’une histoire toujours maintenue dans l’œil du cyclone. De 1804 à nos jours, aucun répit n’est laissé à une population plus portée sur les débordements de joie collective que sur les jeux de guerre qui se font fort de remplir les nécropoles. « Bon Dieu bon » reste toujours le refrain de l’haïtien authentique. Une charge intérieure d’espoirs dont pourtant personne ne tient compte. Au contraire, l’adversité simple, apanage de tous les humains, est utilisée comme agent corrupteur de vertus, spoliateur de valeurs de civilisation. Et l’on y substitue la fatalité aux serres rigides pour incurver l’histoire dans le sens de ses desseins et de ses intérêts.

C’est un peu l’aventure des mouvements politiques de ces vingt-cinq dernières années, à cette époque où le choix du leader coïncidait avec les aspirations du peuple trop longtemps maintenu hors des centres de décision. Ignorant délibérément l’étymologie anglo-saxonne du vocable leader ( to lead, anglais) signifie conduire, les soi-disant leaders se sont toujours placés en aval des protestations populaires pour mieux exploiter la fureur des flots. Ainsi, ils apparaissent comme des complices plutôt que comme des conducteurs. À la vérité, ils sont moins que des pleutres à la traîne de la populace. Car eux, ils ont conscience de ce qu’ils font et ce qu’ils font, ils les exécutent en experts. Grâce à cette méthode de combat, ils détiennent un pouvoir totalitaire, un droit de vie et de mort sur tous leurs concitoyens. Voilà ce qu’on appelle le Pouvoir absolu qui n’est autre que celui détenu par un seul être sur dix millions. (suite…)

...lire le texte »»

📂 19 septembre 2011: Centenaire du décès d’Anténor Firmin

Texte reçu le 16 septembre 2011

Par Jean A. Cyriac

Anténor Firmin (1850-1911), Anthopologiste et homme politique Ce 19 septembre ramène l’anniversaire du décès d’Anténor Firmin, premier anthropologue haïtien, respectable nationaliste et homme politique.

Capois de pure souche, Anténor Firmin naquit le 18 octobre 1850. Avocat de profession, il exerça plusieurs charges dans l’administration publique dont celle de premier diplomate sous le gouvernement de Florvil Hyppolite. A ce poste, il déjoua le plan du grand voisin du Nord qui voulait s’accaparer du Môle Saint Nicolas pour en faire une base militaire.

Comme il était de coutume en Haïti, le successeur du gouvernement qu’il avait servi fit de lui un suspect et, pour s’en débarrasser, lui confia le portefeuille de ministre haïtien à Paris. Il ne tarda pas à abandonner ce poste et revenir dans sa ville natale où il reprit ses habits d’opposant. Il prit la tête d’une insurrection et établit même un gouvernement provisoire au Gonaïves. (suite…)

...lire le texte »»