Textes et Documents » Catégorie : Relations diplomatiques

📂 Commission binationale de haut niveau Haïti-République Dominicaine: Déclaration de Juan Dolio (San Pedro de Macorís)

Les représentants des gouvernements de la République Dominicaine et de la République d’Haïti ont décidé de poursuivre et d’approfondir le dialogue binational, instauré à travers la commission bilatérale de haut niveau Haïti-République Dominicaine, entamé le 7 janvier dernier.

Les parties ont convenu non seulement de maintenir mais aussi d’élargir le processus de dialogue qui s’est déjà traduit par des engagements concrets au bénéfice des deux peuples.

Il ne faut pas sous-estimer l’importance de ce succès historique. Pendant trop longtemps, cet agenda commun combien important a été malheureusement reporté. Aujourd’hui, les deux parties se réjouissent de leur décision courageuse de tourner le dos à cette inertie du passé pour relever ensemble les défis auxquels elles font face. Elles regardent désormais l’avenir avec optimisme.

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📂 Commission binationale de haut niveau Haïti-République Dominicaine: Déclaration de Jimaní

Les représentants des Gouvernements de la République d’Haïti et de la République Dominicaine ont noté des avancées réalisées à l’issue de la deuxième réunion de la Commission binationale de haut niveau Haïti-République Dominicaine; la première réunion ayant eu lieu le 7 janvier dernier.

Cette deuxième réunion témoigne de la qualité des relations entre les deux pays et leur volonté d’approfondir la coopération dans les domaines prioritaires de l’agenda bilatéral.

Les représentants des deux pays ont reconnu les progrès réalisés ainsi que le travail effectué par la Commission binationale de haut niveau.

La rencontre a eu lieu en présence des représentants internationaux, notamment du Chancelier de la République bolivarienne du Venezuela, Elias Jaua, que les deux Etats ont remercié pour son accompagnement.

La réunion a porté sur les questions touchant la migration, les douanes, la sécurité et l’environnement.

Les deux délégations ont signé des accords entre les institutions douanières, de l’agriculture, de l’environnement et de la lutte contre le trafic illicite de la drogue. (suite…)

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📂 De quelle couleur est Dieu?

Texte reçu le 29 mars 2011

Par Jean L Théagène
essai_htCe n’est pas un point de religion que nous voulons soulever à travers ces lignes encore moins une thèse biblique ou philosophique que nous voulons soutenir. Mais à voir le spectacle d’un monde en déshérence et qui, même ainsi, parvient à établir des étapes dans cette espèce de déliquescence soutenue au bénéfice de certains et au détriment des autres, on se surprend à se poser des questions qui souvent restent sans réponse.

D’un côté, les pays hautement industrialisés, vautrant dans l’abondance issue du pillage du Tiers-Monde. De l’autre, les populations des P.M.A. quémandant au terme des évènements un droit fondamental de survie que la plupart du temps on leur refuse pour n’avoir pas su se munir au fil de leur histoire d’une monnaie d’échange susceptible de leur garantir un droit de parole dans les négociations interétatiques. L’indépendance et la souveraineté sont devenues des leurres, des illusions qui se profilent à l’horizon de certaines nations. Mais ce qu’il convient de retenir de ce spectacle hallucinatoire, c’est que rien n’a véritablement changé dans la rigidité de la hiérarchisation. Le tableau d’honneur participe d’une véritable complaisance providentielle quand il n’affiche pas carrément l’évidence des préférences divines en matière de concessions hégémoniques ou de primauté dans l’organisation du monde. (suite…)

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📂 Les lendemains du 20 mars

Nathanaël, mon frère, que vois-tu à l’horizon?
Je vois une génération qui monte.
Je vois une génération qui descend.
Je vois une énorme génération qui monte.
Toute armée de foi dans l’avenir.

André Gide.

Par Jean L Théagène
La démocratie en Haïti n’est sans doute pas pour demain rien qu’à voir l’usage qu’on en fait, comment on le vide de son contenu et combien elle gagne en équivoque. C’est déjà parti et raté en même temps. Perdus les efforts méritoires initiés par Grégoire Eugène, Hubert Deronceray, Constant D. Pognon, Sylvio Claude et continués par tant d’autres en vue de l’implantation du pluralisme politique dans le paysage haïtien! La société haïtienne, il est vrai, faute de préparation a toujours considéré les programmes des partis politiques comme colifichets. Elle n’en a que faire. Elle préfère s’accrocher à la personnalité des hommes qui montent sur le podium. Et comme le « leader » tombe toujours du ciel, elle finit pour son malheur par le diviniser.Le culte de la personnalité « ce mal qui répand la terreur », mal, disons-nous « que le ciel en sa fureur envoya pour punir », notre société nous a toujours fait prendre des vessies pour des lanternes. Nous nous acharnons à longueur de journée à transformer des êtres de chair en idoles et de là, à ce que ces derniers se muent en chargés de mission divine, voire en êtres immatériels doués de capacité surhumaine ou en prophète des temps modernes, il n’y a qu’un pas. Alors le nombre d’illuminés, d’excités, d’exaltés, d’oligarques, d’aventuriers, de messies en herbes, de faux prophètes, augmente de façon alarmante. Et dans ce jeu prométhéen d’un nouveau genre, les meneurs d’opinion qui s’y prêtent volontiers, affichent une légèreté déconcertante. Détenteurs d’une certaine autorité morale, ils ne sentent même pas que l’avenir de la nation est lié à l’à-propos de leurs interventions publiques. (suite…)
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📂 De la fleur au fusil à l’épine du verbe

Texte reçu le 29 janvier 2011

« Les hommes font l’histoire et ne savent même pas l’histoire qu’ils font. »

Karl Marx
Par Jean L. Théagène

Trop d’acteurs, trop d’intervenants sur la scène politique haïtienne sans l’ombre d’un homme d’État encore moins d’hommes à vocation d’homme d’État: Baker, Céant, Beauzile, Martelly, Manigat,etc… du côté des partis politiques; Longchamp, Denis, Opont, Dorsainvil, Chérubin de l’autre. Et comme arbitre: La Minustah et les forces d’occupation qui surveillent le tout, sans aucune nuance d’implication sérieuse. Des observateurs qui observent, on ne sait quoi. Le même chaos se poursuit. Le même fanatisme règle la vie politique. La même anarchie régit l’existence de la nation. La communauté internationale semble s’en moquer, compte tenu de son laisser-aller vis-à-vis de la situation ambiguë qui a prévalu dans les sphères de décision relative aux élections. Ainsi va le monde. Ainsi se déroule une histoire sans fin dans un pays sans norme confirmant par ainsi nos craintes d’une dérive sordide chez les dirigeants indigènes et étrangers du pays pour les cinq prochaines années.

Un centre de vote dans l'après-midi du 28 novembre 2010
Un centre de vote dans l’après-midi du 28 novembre 2010

La petite histoire des élections haïtiennes a attiré les regards de ceux qui prétendent que la « récréation est terminée » après vingt-cinq années de carnaval. Le premier tour du scrutin s’est déroulé dans la confusion des leaders, des votants et autres acteurs et dans des déclarations malencontreuses de crétins sonores, éternels reptiliens et autres batraciens des marécages puants. (suite…)

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