Textes et Documents » Catégorie : Communauté internationale

📂 RÉSOLUTION visant à la reconnaissance, au remboursement et à la réparation par la France de la « double dette » d’Haïti

Pendant ces trois dernières années, la question de la dette de l’Indépendance, conséquence d’une extorsion de Charles X en 1825, et de son remboursement revint dans l’actualité. Cette dette, initialement évaluée à 150 millions de franc or(1), et réduite treize ans plus tard à 60 millions, plongea Haiti dans une spirale de misère. Pour s’en acquitter, le pays dût s’endetter au-delà de ses capacités, souvent à des taux d’intérêt exorbitants.

Le document suivant est un texte approuvé par l’Assemblée nationale française qui invita l’Exécutif de ce pays à reconnaitre cette injustice et à mettre sur pied une commission indépendante en vue d’une démarche réparatrice.

Il faut bien ici se rappeler que deux décades avant ce vote, le président haïtien d’alors, Jean-Bertrand Aristide avait eu le courage, pour certains l’incroyable audace, de demander réparation et remboursement de cette honteuse dette, acquittée finalement au milieu du XXe siècle. On rapporte que son départ pour l’exil à la suite d’un coup de force franco-américaine serait la conséquence de cette demande qui avait hérissé le gouvernement français d’alors.

Il a fallu une enquête du grand quotidien américain, Le New York Times(2), pour que le monde reprenne conscience de cette historique injustice. D’autres quotidiens dont plusieurs en France, relayèrent l’enquete. Les intellectuels haïtiens dont le Rectorat de l’Université d’État(3) d’Haiti qui avaient critiqué le président Aristide en 2023, et ridiculisé sa demande comme étant un coup d’épée dans l’eau, s’érigèrent alors en patriotes pour promouvoir l’idée du remboursement…

Pour l’histoire, nous publions le texte déposé le 9 avril 2025 à l’Assemblée nationale de France, et approuvé le 5 juin 2025.
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📂 Frantz Carl Braun, un banquier Haitien, nie les allégations de collusion avec les gangs

Texte reçu le 26 septembre 2023

Parmi les membres de l’élite haïtienne sanctionnés par le Canada pour collusion avec les gangs armés qui troublent la paix et sèment la mort un peu partout dans le pays, figure le nom de Frantz Carl Braun, vice-président de la plus grande banque d’Haïti, la UNIBANK.

L’annonce a été faite récemment par la ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, qui affirmait alors que le Canada avait des raisons de croire que Frantz Carl Braun et deux autres individus, Marc Antoine Acra, ancien conseiller de l’ancien premier ministre Laurent Lamothe, et Jean-Marie Vorbe, président-directeur général d’une entreprise du secteur de l’énergie, alimentaient la violence et l’instabilité en Haïti par la corruption et d’autres actes criminels et en encourageant les activités illégales de gangs.

Comme beaucoup d’autres sanctionnés, Frantz Carl Braun nie toute implication dans une quelconque activité criminelle ou de gang et se dit « convaincu qu’une grave erreur a été commise en ce qui lui concerne ». Il l’a fait dans une lettre publique dont le texte se trouve ci-après : (suite…)

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📂 Communiqué du Secrétariat général de l’OEA sur Haïti: Démocratie et sécurité

Texte du Secrétariat Général de l’OEA publié le 8 août sur la situation d’Haiti.

L’OEA accuse des forces non-identifiées évoluant en Haiti avec la complicité de la Communauté internationale, nommément l’ONU qui pendant près de 20 ans occupa le pays sans arriver à revigorer une seule institution, d’être responsables de la dégradation et de la violence observées ces derniers temps.

Ce n’est donc pas la première fois que l’organisation hémisphérique accuse d’autres organisations internationales d’être responsables des malheurs du pays. En 2010, Ricardo Seitenfus, représentant de l’OEA en Haiti avait dressé un véritable réquisitoire contre la présence de la MINUSTAH dans le pays.

L’OEA devait également faire son autocritique puisqu’en 2000, elle avait été responsable de la pagaille post-électorale et de la déstabilisation politique qui déboucha, quatre ans plus tard, sur l’arrivée des soldats de la force multinationale. Récemment, ses représentants en Haiti on supporté les dérives totalitaires et antidémocratiques du parti PHTK.

Le texte du Secrétariat Général de l’OEA publié ci-après dans sa version française ne contient aucune nouveauté et les solutions qui sont proposées ne sont pas inédites…

La crise institutionnelle que vit Haïti est le résultat direct des actions des forces endogènes du pays et de la communauté internationale.

Les 20 dernières années de présence de la communauté internationale en Haïti constituent l’un des échecs les plus importants et manifestes de mesures mises en œuvre et d’actions réalisées dans le cadre de quelque action de coopération internationale que ce soit.

Cela n’a rien à voir avec les personnes qui, dans un esprit de service et de façon altruiste, ont travaillé comme coopérants et ont donné le meilleur d’eux-mêmes, et dans certains cas même leur vie, pour Haïti. Nous avons le plus grand respect pour ces personnes, qui méritent notre reconnaissance éternelle. (suite…)

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📂 Note de l’Office de la Protection du Citoyen

Crise de carburant et éventuelle catastrophe humanitaire en Haiti :
Une frande de la communauté internationale sera tenue pour responsible par omission.

L’Office de la Protection du Citoyen (OPC), Institution Nationale indépendante de promotion et de protection des Droits Humains, exprime son inquiétude et sa vivre préoccupation face à la persistance de la rareté de carburant sur le marché national. Cette situation, avec des causes et conséquences multiples, paralyse les différentes activités et entrave le fonctionnement régulier des hôpitaux et centres dispensaires à travers le pays. (suite…)

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📂 Résolution du Parlement européen sur la situation en Haïti (2021/2694(RSP)

§ Vu ses résolutions antérieures sur Haïti, notamment celles du 19 janvier 2011 sur la situation en Haïti un an après le séisme: aide humanitaire et reconstruction[1], du 8 février 2018 sur l’esclavage d’enfants en Haïti[2], et du 28 novembre 2019[3],

§ vu la déclaration du président du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies du 24 mars 2021 concernant Haïti,

§ vu le rapport du Bureau intégré des Nations unies en Haïti (BINUH) du 11 février 2021,

§ vu la déclaration universelle des droits de l’homme de décembre 1948, (suite…)

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